Alcool

Dans le tube digestif : les boissons alcooliques ingérées atteignent l’estomac et l’intestin, l’alcool qu’elles contiennent, n’y est pas digéré. Il traverse la paroi intestinale.

Dans le sang : l’alcool pénètre dans les capillaires sanguins de l’intestin et gagne le foie puis le cœur d’où il est transporté par la circulation à tous les organes : l’alcoolémie maximale est rapidement atteinte. Cette concentration est appelée taux d’alcoolémie, elle exprime la quantité d’alcool dans le sang en grammes par litre à un instant donné.

La digestion de l’alcool par le foie, s’effectue partiellement à chaque passage du sang, de ce fait, la concentration en alcool baisse lentement.

Le taux maximal d’alcoolémie est plus rapidement atteint lorsque l’estomac est vide, mais le temps mi par le foie pour digérer l’alcool reste le même dans les deux cas. Ce taux d’alcoolémie varie suivant le sexe, le poids, l’habitude de boire des boissons alcooliques, la prise simultanée de médicaments…

Les effets de l’alcoolémies :

On distingue :

- LES EFFETS AIGUES OU PRECOCES qui résultent de l’absorption d’une dose relativement importante d’une boisson alcoolique dans un temps court : ils se manifestent sur le cerveau, les nerfs, sur les organes des sens.

* de 0,30 à 0,80g/l = euphorie, excitation, diminution de l’attention, anesthésie, lenteur es réflexes, rétrécissement du champs visuel, trouble de la coordination des mouvements

* de 0,80 à 1,5 g/l = ébriété avec agressivité, perte du contrôle des réactions

* de 1,5 à 3 g/l = ivresse avec confusion, trouble de l’équilibre, chute.

* à partir de 3 g/l = le sujet entre dans le coma ethylique

* de 5 à 6 g/l = la mort

(QUAND ON SAIT QU’IL Y A QUELQUES JOURS  UN  HOMME

A ETE TROUVE VIVANT, AVEC 10 g/l DANS LE SANG … o_O)

- LES EFFETS CHRONIQUES OU TARDIFS d’un dose, même plus faible mais répété quotidiennement pendant plusieurs années : ils entraînent à la longue un risque de maladie qui croît avec la quantité d’alcool absorbée par jour. (atteinte du foie, du muscle, du cœur, du système nerveux, détérioration des défenses de l’organisme rendent le sujet plus fragile devant toute maladie dont la durée sera plus longue et les complications plus fréquentes et plus importante, pouvant aller jusqu’à la mort. (+ risques d’obésité, de cirrhose du foie, de cancer de l’œsophage, de pancréatite, d’atteinte des nefs des membres inférieurs, de maladies du cerveau, de dépendance …)